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Lectures - 2012

Publié par des mots et des actes

attention aux publicités intempestives

elles nous sont imposées et n'offrent aucune garantie de sécurité

 

Écritoire présente :

lundi 30 janvier 2012Vienne 1938

VIENNE 1938 - Finis Austriae

 Lecture d'un texte de Gérard Huber

sur une idéé originale de Danièle Huber

à 20h au Théâtre Darius Milhaud 

 

En juin 1938 Freud, menacé de mort par la Gestapo, doit prendre la décision de quitter Vienne. Rongé par un cancer, il reçoit un photographe qui le supplie de partir. Piqué par ce jeune homme, il tente de lui démontrer l’existence de l’inconscient.
Entre humour et larmes, Gérard Huber montre comment le père de la psychanalyse puise dans ses ressources psychiques pour ouvrir le chemin d’une nouvelle vie, en dépassant le conflit intérieur qui le mine. Déchiré entre son angoisse de séparation et son désir de survie, il doit entendre les arguments de ses proches : Martha et Anna Freud...


Exceptionnellement, nous présentons l’oeuvre d’un auteur qui n’est plus. Gérard Huber est en effet décédé en novembre dernier. J’avais prévu de mettre sa pièce en lecture. Cette lecture est donc un hommage à un homme de grand talent, en présence de Danièle Huber.

Lecture dirigée par Marie Josée Brakha
avec :tous
Album - Vienne-38
Éric Chantry, Philippe Déchanet, Lionel Mur, Christian LoÉrik Chantry, Philippe Déchanet, Lionel Mur,                                                                                        Christian Louis, Jean-Jacques CholletL. Wagner,M-É. Michel, S. LaurentLisbeth Wagner, Marie-Émilie Michel, Sabine Laurent
Danièle Huber est venue les remercier après la lecture

Chère Marie-Josée,

Je vous remercie pour cette lecture si réussie de "Vienne 38".

Cela m’a beaucoup touchée et j’étais si émue que je n’ai pas su dire tout ce que je voulais à propos de la pièce quand vous m’avez donné la parole ni remercier les comédiens comme il aurait fallu.

Ce n’est pas sans une certaine appréhension, lorsqu’on a soi-même participé à l’élaboration d’une œuvre, à son adaptation pour la scène, et à sa mise en lecture de se retrouver simple spectatrice. Mais l’accueil chaleureux de Marie Josée Brakha, ce lundi 30 janvier au théâtre Darius Milhaud, l’écoute attentive des spectateurs et l’engagement des comédiens ont vite levé ces dernières hésitations.

Plus la lecture avançait et plus il me semblait que l’on était pris dans cette alternative entre pulsion de vie et pulsion de mort que pose le texte de Gérard Huber. Et l’on se prenait, en écoutant « Freud » parler, faire le pédagogue, s’obstiner à nier la réalité « ils ne nous feront aucun mal », à regretter cette perte de temps, et ce gaspillage d’énergie de la part du père de la psychanalyse.

Recréer du suspens, là où les faits sont bien connus, jusqu’à se sentir soulagé lorsque enfin la décision de quitter Vienne est prise, telle est la capacité d’émotion qu’offre un beau texte dramatique, soutenu par de bons comédiens. Je pense que cette émotion était partagée ainsi que l’étonnement devant cette leçon de psychanalyse reçue de surcroît, sans qu’on s’y attende.

Mon émotion personnelle, après cette lecture ne m’a pas permis d’approfondir avec le public, les problèmes posés par l’auteur dans "Vienne 38" et d’expliquer aux spectateurs qu’il s’agissait là d’une création, c’est à dire d’une interprétation personnelle de l’auteur sur le départ de Freud.

Merci à l’Ecritoire d’avoir organisé une telle soirée.

                                                                                    Danièle Huber 
Commentaires :

merci pour cette formidable soirée.

Un très beau texte que nous avons été heureuses de découvrir, très bien servi.

Je termine le mois fauchée, je n'ai pas pu acheter le texte qui pourtant en vaut la peine. Une autre fois.

à très bientôt et encore bravo pour ce bon travail                                                                                                                          Kathie Kriegel 

  Chère Marie Josée,

Je voulais juste te dire combien j’ai été émue par cette “plus que lecture” du texte.

Sonia Sarah Lipsyc m’avait demandé de lui donner mes impressions et je lui ai envoyé le mail ci-dessous.

Félicitations à vous et à tous

“Suis allée hier soir et ai trouvé cela vraiment excellent.

Les lecteurs et lectrices étaient tellement convaincant-e-s.

Nous y étions, à Vienne, à l’époque et j’avais toujours envie de dire à Freud qu’il se trompait et qu’il ne fallait pas attendre si tard.

En fait, je connaissais bien ces faits, car une de mes meilleures amies (depuis l’université) fut la fille aînée de Richard et Anna Sterba, les deux seuls disciples non Juifs de Freud.

Dans la pièce à un moment, on dit à Freud “les Sterba sont déjà partis”.

Même leur départ à eux ne fut pas si facile. Monica (mon amie), une petite fille à l’époque, me l’a raconté.

Bref, j’étais émue et totalement sous le “charme”.

Danièle Huber était présente, ce qui nous a permis de parler un peu avec elle et de lui exprimer de vive voix nos condoléances.

                                                                                       Bernice Dubois

 

 

Écritoire présente :

lundi 27 février 2012

Stress

  STRESS

 Lecture d'un texte de Louis Gay
lundi 27 février 2012

à 20h au Théâtre Darius Milhaud

à lire en cas de stress *
*note de l'auteur : on peut la lire aussi à titre préventif


Des personnages s'affrontent, rivalisant de férocité, dans une entreprise louche tandis que la femme d'un de ses employés utilise le stress de son mari à des fins pas très jolies...

Les épisodes de ces querelles se déroulent sous l'oeil amusé d'une «voix». Elle appartient à un personnage énigmatique qui enseigne une méthode de relaxation...

Vous sortirez donc de ce spectacle totalement serein, capable de gérer toute situation stressante. Votre ticket pourrait être remboursé par la sécurité sociale, conservez-le précieusement...

 

Lecture dirigée par Marie Josée Brakha 

avec Marie Josée Brakha et

M. Pierret, L. Maria, I. Amiel, L. Mur, C. Mercier, C. Macairet avec Marc Pierret, Laurent Maria, Isabelle Amiel, Lionel Mur, Clémence Mercier, Christian Macairet

Louis Gay 

 Louis Gay écoute les remarques des comédiens

et du public après la lecture

 
 excellent!!!
il faut absolument qu'il protège sa pièce il va se la faire piquer.
je veux en être!!!
elle va faire un tabac si les acteurs sont à la hauteur

bref je suis emballé j'ai bien ri je crois que j'ai trouvé la pièce rigolote que je cherchais         Christian Macairet

Le sujet m’intéresse et la pièce parait originale - à la lumière de la lecture rapide que j'en ai faite - mais je n'ai pas assez de disponibilités en ce moment pour postuler à en être lecteur, comme lors de précédentes lectures que j'ai toujours appréciées. Je recommande néanmoins cette lecture.        Gilbert Edelin
J’ai pu assister à d’autres “lectures” faites par Écritoire et c’est toujours superbe.
Donc, pour une soirée riche, allez-y. 
     Bernice Dubois

Compte-rendu de la lecture par l’auteur : 

Chère Marie Josée,

Cette lecture était une première pour moi et m'a fait découvrir de nombreux défauts dans ma pièce et, en particulier, beaucoup de longueurs, en plus de celles que vous m'aviez vous-même signalées. Chaque fois que je la relis, j'en enlève. Il va falloir que j'arrête, sinon il n'en restera plus.

Un spectateur a posé une question sur la place de la VOIX.Je me demande si elle doit rester off. Car,  malgré le ton tout à fait persuasif et engageant de Carla, à mon grand étonnement, aucun des spectateurs n'a pratiqué la respiration abdominale pour lutter contre le stress, ce qui était l'un de mes objectifs. Il faut peut-être que Carla vienne sur scène. C'est peut-être aussi la faute du texte qui, là encore, est trop long. Le début est à refaire.

Autre question de spectateur la situation Mélanie-Bondufle demeure effectivement en suspens. Il faut lui apporter un dénouement.

Je passe à la fin. Après la dernière réplique trouvée par Isabelle Amiel, vous m'aviez proposé d'ajouter un commentaire de Carla, mais j'avais préféré finir sur cette belle réplique. C'était une erreur, car les spectateurs n'ont pas compris que la pièce se terminait là et ont mis un certain temps avant d'applaudir.

Conclusion : avec ce premier contact avec vous-même, la scène et les acteurs, qui ont tous été excellents, j'ai plus appris en une heure que pendant tout le temps mis à écrire la pièce.

Merci infiniment.

                                            Louis Gay
Je souhaite ajouter que, quelle que soit l'honnêteté de Louis Gay sur les retouches à faire sur son texte, nous pensons que lorsqu'il aura fait les coupures nécessaires et ajusté certaines scènes, cette pièce sera certainement encore plus drôle et intéressante. Je confirme donc que notre choix n'est absolument pas mis en cause et nous lui souhaitons tout le succès qu'il mérite.                   
Marie Josée Brakha
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Écritoire présente :  

lundi 26 mars 2012 

victimes du terrorisme

 Je dédie cette soirée aux victimes de la haine et de la barbarie qui ont tué trois enfants le 19 mars. Le tueur a, de sang froid, pris une fillette juive par les cheveux pour lui

tirer une balle dans la tête.

N’oublions jamais que les mots sont des actes et que la liberté d’expression qui laisse la haine s’exprimer aboutit toujours à des passages à l’acte de la part de ceux qui n’ont que

l’antisémitisme, le racisme pour moteurs.

Marie Josée Brakha

station-Service

 

STATION-SERVICE

 Lecture d'un texte de Michel Tagliabue
lundi 26 mars 2012

à 20h au Théâtre Darius Milhaud


Au bout du pont, près de l'arrêt de l'autocar qui relie la bourgade à la grande vile, Jacob Klein et Omar Bachir travaillent dans une station-service (garage/épicerie/bar). Tous deux sont nés dans la région mais, amis d'enfance, ils ont tendance depuis quelques années à se regarder de travers.

Le patron de la station-service, Roger Gaucher, est plus occupé à jouer aux cartes en sirotant des apéritifs avec monsieur Maurice, Paulo et le policier Ange Rossini qu'à mener son affaire, au grand dam de sa femme, Ida.

Leur fille Mireille navigue entre de mauvaises fréquentations et Samuel, le fils de Jacob.

Les habitués du lieu commentent les événements qui laisseront le patron seul et verront le Juif et l’Arabe se réconcilier. 

Michel Tagliabue a écrit une fable humaniste pleine de vie et d'humour.

 
Lecture dirigée par Marie Josée Brakha

avec Marie Josée Brakha et

É. Chantry, M. Guillot, J. Decourcelles, P. Guoinguenet, Y   M. Tagliabue-copie-1

Michel Tagliabue rencontre les comédiens :

É. Chantry, M. Guillot, J. Decourcelles

Érik Chantry, , Manuel Guillot, Jérôme Decourcelles, Philippe Gouinguenet, Yoni Nahum, Claire Butard, Jean-Jacques Chollet, Philippe Déchanet, Deen Abboud, Marie-Emilie Michel, Sabine Laurent

P. Guoinguenet, Y. Nahum, C. Butard, J-J. Chollet-copie-1

    P. Déchanet, D. Abboud, M-É. Michel, S. Laurent

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
et le public  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Impressions à compte d’auteur

Mi-janvier, tu reçois un e-mail de…« Des mots et des actes » !… Inconnu au bataillon, mais l’en-tête est séduisante, la suite du message également: on veut en savoir plus sur ta pièce Station-Service. Ok ! tu envoies sans trop savoir où tu vas. Le blog indiqué t’en dis plus, ces gens ont l’air sérieux et intéressants, qui vivra, verra !

Quatre semaines plus tard, re-message. On a le plaisir de t’informer que l’on souhaite organiser à Paris une lecture publique de ta pièce. Paris… capitale du théâtre fancophone !  Pour un auteur suisse, peu connu en dehors de ses pénates, le choc est corsé mais, oh combien agréable. La voix sympathique de Marie Josée Brakha résonne agréablement en t’annonçant au téléphone les détails de la prestation programmée pour… fin mars ! « Tonnerre de Brest ! » comme dirait le capitaine, « c’est court mais, pas de panique ! » 

Cinq jours après le début du printemps le noir se fait dans la petite salle du théâtre Darius Milhaud. Sur scène douze comédiens. « Il y a quelqu’un ? » la première réplique te fait un peu trembler. Vont-ils être bons ?

Eh bien oui, bons ils ont été, même très bons ! Le caractère des personnages est magnifiquement ressorti. La lecture est un art difficile, hors de la voix, pas d’artifices pour créer l’ambiance. Et dans la station-service, on s’y serait vraiment cru !

L’auteur a été ravi, ému par moments, la pièce lui a même parue bonne. 

Merci Marie Josée !

                               Michel Tagliabue
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Écritoire présente :

lundi 30 avril 2012

Air europaAIR EUROPA

un texte de Vincent Klint

lundi 30 avril 2012

à 21h au Théâtre Darius Milhaud

 

Il y a d'abord l'Afrique, le poids du climat.
La chaleur, la nuit, l'océan,

sont les premiers acteurs du drame qui se joue.
Coeur et poumons de l'histoire, donnant chair à quatre destins.
Un jeune homme sur les routes clandestines du Nord.
Un aveugle dans le coeur duquel chantent une femme et un pays.
Une foule assise à l'ombre d'un grand fromager attendant la pluie.

Une femme belle comme un soleil ou une révolte.
Poème de la lutte, chant des volontaires, Air Europa oppose
l'accomplissement irrésistible du désir au refus de la désillusion.

 
lecture dirigée par Marie Josée Brakha
avec :
M. Lagin, L. William, E. Colas, JL Moroni, C. Macairet
                    Malcom Lagin,  Louis William, Emma Colas, Alexandra Seringe,  Jean Luc Moroni, Christian Macairet
JP. Lavarenne, S. Mpondo-Dicka, S. Bertholon, JP Dauphin, H
           Jean Pierre de Lavarenne, Salomé Mpondo-Dicka, Sarah Bertholon, Jean Pierre Dauphin, Hervé Colombel, Henri Kogan, Patricia Mesplié,
N. Rech, C. Tram, J. Thuillez, V. Klint     Noëlle Rech, Christopher Tram , Jérémy Thuillez, S. Bertholon
          et Vincent Klint qui discute avec le public après la lecture
 
compte rendu de l'auteur :
Mme Brakha et ses comédiens m'ont fait l'honneur, dans la petite salle du Théâtre Darius Milhaud de Paris, d'une lecture du texte que je leur avais fait parvenir. Une petite salle comme je les aime, où l'on a quasiment les pieds sur scène et où les comédiens vous regardent droit dans les yeux... Impressionnant ! Surtout lorsqu'ils sont 16 et qu'ils vous renversent comme une vague avec le flot des mots qui sort de leur bouche. Une fois qu'il est écrit, le texte appartient aux comédiens. Et j'ai été bouleversé, lorsque au détour de plusieurs scènes, je n'ai pas reconnu les mots qui étaient les miens. Emporté par l'émotion, je me suis laissé prendre par la voix et la présence des acteurs. Moments de plaisir, de frisson, de peur, de joie... Bref, moments de théâtre pur que je voudrais saluer à travers Mme Brakha et ses comédiens.

La lecture-spectacle est un exercice rare et privilégié, l'occasion d'un échange humain et chaleureux. aussi, longue vie à Des Mots et des Actes ! Et longue vie au Théâtre d'initiative !

Merci à toute l'équipe,
                                  
Vincent Klint
 
 

 

 

Écritoire présente :

lundi 21 mai 2012

Sels et chocolats 

SELS ET CHOCOLATS

 un texte de Jean Renault

lundi 21 mai 2012

à 21h au Théâtre Darius Milhaud

 

Trois pensionnaires d’une luxueuse maison de retraite, entre trafic de drogue et perte de mémoire. Des inspecteurs de police empoisonnés, une embaumeuse qui fait disparaître les cadavres dans les bois de Chaville…

Une comédie à suspense, noire et parfaitement amorale.

             lecture dirigée par Marie Josée Brakha        Sels-et-chocolats 2893 2
avec Patricia Couvillers, Mireille Joffre,  Christian Macairet, Lisbeth Wagner, Sabine Laurent
Sels-et-chocolats 2908
autres photos de Mathias Germain

Compte rendu de l'auteur :

J’ai pleuré de rire ! Littéralement. Mon mouchoir était mouillé. Par bonheur, j’avais un mouchoir. Sans mouchoir, j’aurais pleuré sur mes genoux. Ce qui est gênant !
J’étais mort de rire ! Il faut dire qu’il y avait une thanatologue dans la salle. Mort de rire.  Une embaumeuse. Jeune et jolie. J’ai failli être embaumé !
Pour l’auteur, c’était un peu inconvenant ! Rire de son texte. Inconvenant, mais rassurant.
Ca prouve que les comédiens, dont quatre comédiennes, sont entrés dans la peau des personnages. Avec l’aide scrupuleuse de la metteuse en scène.
Les comédiennes auraient beaucoup ri pendant les répétitions.
La salle a-t-elle ri ? Je ne sais pas, parce que je lui tournais le dos et que j’étais assourdi par mon rire. Mais l’embaumeuse, oui. Elle était derrière moi. Elle a beaucoup ri.
L’un des personnages sur scène était thanatologue. Et lui ressemblait beaucoup. Quand la comédienne qui l’incarnait a découvert que son personnage était dans la salle, elle n’a pas ri ! Elle s’est tu ! Avant d’avouer : Il était heureux que je l’ignore.
Bref ! Il s’agissait d’une comédie. Sur scène et, pour partie, dans la salle.
 
et pour les comédien-ne-s :
Je tiens à chaleureusement vous remercier pour votre première lecture de ce texte
Vous m'avez fait rire aux larmes !
L'embaumeuse et son époux ont aussi beaucoup ri.
Ce qui prouve que votre interprétation---.

                                                              Jean Renault
 

ADIEUX, MORT PROCHAINE

de Alain Tronchot

adieux, mort prochainelecture dirigée par l'auteur

Sels-et-chocolats 2916

  Alain Tronchot en prépare la mise en scène pour octobre

les détails en cliquant ici

 

Théâtre Darius-Milhaud, 21 mai. Une nouvelle fois, Marie Josée m’offre la possibilité de présenter un texte via le projet "Écritoire". Dans un contexte un peu particulier cependant… Car les extraits d’Adieux, mort prochaine, où se dessine le quotidien de Marie, jeune femme atteinte d’un cancer du sein, précèdent une comédie très enlevée de Jean Renault. De surcroît, le public, venu majoritairement voir Sels et chocolats, n’est pas d’emblée acquis à notre cause. Un vrai test donc…
Assis dans la petite salle du Darius pendant que les comédiennes se concentrent, je mesure leur implication, très encourageante pour nos projets futurs. À ce moment précis, je sais que nous monterons la pièce ensemble. Je ne sais pas où. Je ne sais pas quand. Mais nous créerons bientôt Adieux, mort prochaine.
Les spectateurs entrent, la salle glisse dans l’obscurité. Accroché aux lèvres de Marie, Claire et Une autre femme, je me surprends à marmonner un inaudible play-back. Pourtant, les comédiennes n’ont pas besoin de moi. Sobre et sensible, leur interprétation remue l’auditoire.
Merci, Céline, Lisbeth, Marie-Émilie et surtout à très bientôt…
Merci, Marie Josée pour votre invitation et surtout votre fidèle soutien depuis maintenant deux ans.
Désormais, le plus dur reste à accomplir.

                                                                    Alain Tronchot


 

 

 

 
 
 

Écritoire présente :

lundi 18 juin 2012

 

Jeanne et Jean

JEANNE ET JEAN

un texte de Bernard Allombert

lundi 18 juin 2012

à 21h au Théâtre Darius Milhaud

 

Jeanne et Jean sont dans ce temps suspendu où la notion d'avenir n'a plus de sens. La mémoire interroge son rapport à la réalité : bonheurs et regrets, plaisirs ou blessures inguérissables, apaisements ou rancunes se mélangent entre exaltation ou regrets, doux abandon ou révolte entêtée, révolte rageuse ou apaisement et justification d'être.
Leur passé a-t-il vraiment existé ? Que reste-il en « fin de partie » ?
Une ode au désespoir ? Un hymne à la vie ?

 

              lecture dirigée par Marie Josée Brakha
        avec Noëlle Rech et Jean-Jacques Chollet 

Nicole Rech, Jean-Jacques Chollet

N. Rech, J J. Chollet et B. AllombertBernard AllombertBernard Allombert remercie Noëlle et Jean-Jacques puis discute avec le public
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
compte-rendu de l'auteur : 
Le mois de Mai dans une île  Grecque. Il pleut ! C'est totalement inhabituel ! Va t-il se passer quelque chose ? Oui. Un mail de quelqu'un que je ne connais pas mais qui souhaite mettre en scène une lecture de « Jeanne et Jean » , ma dernière pièce, que justement l'Harmattan est en train de publier. Coïncidence, Marie Josée Brakha qui anime l'Écritoire et qui veut m'inviter a été élève de Viviane Théophilidés, Viviane avec qui j'ai lu «  Jeanne et Jean » en Avignon au Théâtre Alya l'été dernier.
Et l'Harmattan bouscule son planning pour que le livre soit près le 18 Juin, jour de la lecture !
Une très belle lecture. La petite salle du théâtre Darius Milhaud a toute l'intimité nécessaire à ce texte plutôt « de chambre ». Marie Josée a du l'aimer beaucoup puisqu'elle ne me connaissait pas et son coup de foudre se retrouve dans l'intelligence et la sensibilité de la lecture quelle a dirigée.
Elle a choisi deux comédiens « justes «  Dans leur lecture je retrouve ce que je crois être mon écriture. Noelle Rech fait une lecture très fine et précise mais m'étonne moins car j'ai déjà entendu lire le rôle tandis que Jean-Jacques Chollet me fait faire une vraie découverte. Ayant lu le rôle moi même en Avignon, je ne l'avais jamais « entendu ». Étrange expérience toujours pour un auteur ! Et puis il y a peut-être plus de moi dans le personnage de Jean même si on est loin de l'autobiographie.
Le public très attentif nous dit que cela s'écoute sans décrochage et que la compréhension est facile.
Je  ne demande qu'à le croire !
Merci à Marie Josée pour sa confiance et son courage dans la défense de textes qu'elle aime et aux deux comédiens dont les voix sont maintenant gravées dans mon oreille lorsque j'écris.

                Bernard Allombert
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Écritoire  présente :

 lundi 26 septembre 2012 Bagdad Airport

BAGDAD AIRPORT

un texte de  Jean Renault

lundi 24 septembre 2012

à 20h30 au Théâtre Darius Milhaud

 

L’Irak sous Saddam Hussein : un grand chantier de construction sur fond de guerre avec l’Iran. Le choc des cultures, des enjeux industriels explosifs, des horaires insensés, une chaleur torride. La brutalité, la mauvaise foi, les ventes d’armes, les pénuries, les réquisitions,  le contentieux, l’urgence, la promiscuité, l’absurde, les menaces et la mort. La ténacité et le courage. Cinquante nationalités se côtoient, s’ignorent ou se heurtent au sein d’une gigantesque comédie humaine. 

 

Jean Renault a repris l’écriture de sa pièce suite à la lecture du 26 septembre 2011. Nous avons choisi de reprendre ce texte car c’est notre rôle d’accompagner les auteurs.

  
lecture dirigée par Marie Josée Brakha

Avec Marie Josée Brakha : didascalies ; Samira

lisbeth

Lisbeth Wagner : la table

Noémie Sanson : Françoise, femme du directeur

Delphine Jeanne : Margaret, femme de l'officer

Deen Abboud : l'officer ; le serviteur arabe

Nicolas Rechner : le directeur

Gilbert

Gilbert Edelin : le président de l'entreprise de travaux

Tariq Bettahar : le chairman ; Saddam Hussein

Jérôme Decourcelles : Henri, conducteur des travaux ; le pêcheur

 Marie-Émilie Michel : Jocelyn, secrétaire ; Anaïs, femme d'Henri

Jean-Jacques Chollet : professeur ; commissaire aux comptes ;

ambassadeur

jean 2-copie-1

Compte-rendu de l'auteur :
Un grand merci pour cette seconde lecture, votre casting et votre interprétation particulièrement émouvante de Samira.
J’ai beaucoup apprécié Gilbert en Président, et Jean-Jacques dans ses différents rôles, dont celui d’un ambassadeur français plus vrai que nature. Le jeu des trois jeunes comédiennes était très juste. La table, parfaite, était très émouvante ! L’épouse de l’auteur s’est reconnue et a reconnu son époux, lequel ne peut pas juger de celui qui l’interprète.
Deux Irakiens sombres et brutaux… La fille d’Henri confie : «j’entendais papa parler !», propos qui devraient réjouir le comédien comme le fut l’auteur. Henri, le vrai, a aimé l’interprétation de l’Officer.
Un pêcheur auvergnat qui, interrompant un instant la tragédie, fait rire la salle.
Les spectateurs venus me parler ont aimé l’interprétation de tous les acteurs.
Bref ! Pas de critiques. Des éloges
Des spectateurs étonnés, face à un univers, la construction à l’étranger, dont ils ignoraient tout, devant une comédie humaine aussi brutale qu’inattendue, si éloigné de leur culture, de leurs schémas de pensée, et jusque là, jugée au travers de seules rumeurs. Une construction pourtant si présente dans leur train de vie, mais en soubassement, enterrée, dans une cave inconnue. Pour beaucoup, c’était leur première visite de cette oubliette !
Et quand la lumière se rallume, et que les comédiens découvrent que le personnage central, le vrai, le réel, est là, dans la salle, trente ans plus tard. Et qu’il est étonné, ému, mais ça se voit peu : il a été forgé pour ne pas le montrer, le dire, l’avouer. Il s’est reconnu. Les comédiens l’ont replongé dans son passé, brutalement. Il est venu de Berlin pour les entendre, se remémorer, sans prévoir peut-être le bouleversement intime de cette évocation. Quelques proches sont là. Ils l’ont reconnu sur scène. Mais, ils découvrent quand même : ils ignoraient l’essentiel de cette vieille tempête, n’en avaient vu que l’écume---.
Bienvenue dans la cave !
                                        Jean Renault
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Écritoire  présente :

lundi 29 octobre 2012

  quu'as-tu fait...

  QU'AS-TU FAIT HARRY ?

un texte de  José Valverde

lundi 29 octobre 2012

à 21h au Théâtre Darius Milhaud

 

Harry TRUMAN a succédé à Roosevelt, démocrate comme lui. Dans le bureau du Président des États-Unis, à peine un peu plus d'une heure avant le lâcher d'une bombe atomique sur Hiroshima, il consulte ses conseillers.

Le Japon est déjà près de capituler, est-il indispensable de lancer cette bombe si meurtrière sur des populations civiles, des enfants, des femmes, des malades et des vieillards ?

Nous connaissons tous la terrible réponse mais José Valverde s’est basé sur des documents historiques pour dévoiler les raisons qui ne sont pas celles données au monde.

 

lecture dirigée par Marie Josée Brakha

avec :  

tousLionel Mur,  Jean-Pierre de Lavarene, Marie Anne Pauly,

Éric Rolland, Jean-Jacques Chollet, Jérôme Decourcelles,

Francis Leonesi, Daniel Counillet

Jose-Valverde-copie-2.JPGcompte-rendu de l'auteur :

Que d'émotions pour le vieil histrion que je suis !

Retrouver ce texte dans la mémoire de mon ordinateur - meilleure que celle du bonhomme ! L’envoyer à « Des Mots et des Actes ». Assister à une représentation de cette pièce, peut-être la moins mauvaise de celles que j'ai commises !

Et, chose exceptionnelle pour moi à une lecture, en particulier d'une de mes pièces, je ne me suis pas ennuyé une seconde et j'ai même souvent été ému et amusé.

Car en effet ce n'était pas une simple et froide lecture mais une véritable représentation et j'ai été bouleversé, comme si ce n'étaient pas mes propres mots dans la bouche de la journaliste ou de ceux des responsables politiques et militaires plongés dans cette tragédie du XXème siècle.

Que fallait-il faire ?

Je n'ai toujours pas la réponse mais j'ai quand même un mot à ajouter :

"MERCI à tous et à Marie Josée"

 Ma Main amie 

                         José Valverde

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Écritoire  présente : 

26 novembre 2012

 

Écritoire   présente : 

tremblements de terre

TREMBLEMENTS DE TERRE

lecture d'un texte de Jean Renault

lundi 26 novembre 2012

à 21h au Théâtre Darius Milhaud

Fin des années soixante dix. L’apartheid en Afrique du sud, L’URSS à l’agonie : chronique de morts annoncées. Et une révolution iranienne, inattendue.

Comment exporter des centrales nucléaires en zone sismique sans que la technique aille au bout de la pensée, où qu’elle mène, et sans se référer à des précédents ?
Mais tectonique, politique, intime, le tremblement de terre est de hasard, absurde et joue avec ceux qui l’affrontent.


lecture dirigée par Marie Josée Brakha

C’est le quatrième texte de Jean que nous sélectionnons, c’est dire si nous apprécions son écriture et les thèmes qu’il aborde. Nous voulons des textes qui questionnent la société et le monde dans leur complexité : avec lui, nous sommes servis !

avec :

É. Freitas, D. Abboud, É. Freitas, L. Mur,G.C. Kessous,

Eva Freitas,  Daniel Counillet, Deen Abboud, Lionel Mur,  

Guila Clara Kessous, Jérôme Decourcelles, José da Silva Jean Renault1

Compte-rendu de l'auteur :

Des comédiens brillants et méticuleusement choisis par Marie Josée Brakha, pour traiter d’un sujet scientifique, politique, difficile : les séismes terrestres et sociaux.

Un Président calme et froid ; un Directeur qui, dans un rôle maître, incarne avec justesse l’une des vies passées de l’auteur ; une épouse, rationnelle, ironique et tendre ; une étudiante russe sous Brejnev qui ferait regretter le dictateur ; un italo-roumain à la faconde  méditerranéenne ; un mécanicien, accessoirement spécialiste des cadenas à la DST ; une Maria, obligée d’aller répéter chez son père, portugais, pour retrouver l’accent de ses origines et un Jérôme Decourcelles qui explose dans l’interprétation improbable d’un rôle second et fait pleurer de rire la salle.

Et quand la lumière se rallume, l’étonnement et l’inquiétude des acteurs découvrant que certains des personnages qu’ils viennent d’incarner sont parmi les spectateurs. L’épouse du directeur embrasse celle qui vient de la jouer sur scène.

Et l’ingénieur qui fut chargé d’interrompre la construction d’une centrale nucléaire, se remémore la révolution iranienne et les huit projectiles qui ont traversé une voiture dont il n’est ressorti vivant que par miracle.   

Merci infiniment Marie Josée pour cette lecture, le casting et les photos.

 Jean Renault

Cher Lionel,

Merci d’avoir participé à nouveau à la lecture de l’un de mes textes.

Et encore bravo pour la façon dont tu m’as personnellement incarné et porté à la scène.

Ton phrasé a permis aux spectateurs, entre autre, de comprendre le fonctionnement des appuis antisismiques, ce qui a toujours été une gageure.

Tes duos avec Guila Clara étaient d’une telle justesse qu’ils m’ont, brutalement, ramené trente ans en arrière.

Je t’embrasse.

 Jean Renault

Cher Jérôme,

Un grand merci pour avoir à nouveau participé à la lecture de l’un de mes textes.

Des différents personnages que tu as incarné lundi, tu ne t’étonneras pas si je retiens celui de « cet espion d’entreprise ».

Dans ce rôle, au départ second, tu as explosé, déclenchant le rire aux larmes de tous les spectateurs et même de tes camarades.

J’avais tenté de rendre compte de la drôlerie du personnage réel, mais sans imaginer ce que tu en ferais en décortiquant mon écriture.

Cette scène fera partie de celles que l’on retient. Et à l’unanimité, le jury t’a décerné l’oscar du meilleur second rôle.

Je t’embrasse.

 Jean Renault

Cher Daniel,

Je vous remercie vivement pour votre participation à la lecture de l’un de mes textes et pour avoir incarné avec brio des personnages aussi divers.

Très amicalement.

 Jean Renault

Cher Deen,

Merci pour ta nouvelle participation à la lecture de l’un de mes textes.

Et bravo pour ton interprétation de personnages aussi variés, de l’administratif torturé à l’ouvrier de chantier fataliste et à l’agent de la DST, minutieux et spécialisé dans la fracture des cadenas.

Je t’embrasse.

 Jean Renault

Chère Eva,

Merci vivement pour avoir bien voulu lire en public l’un de mes textes, pour avoir révisé avec « papa » la prononciation et l’accent portugais et pour avoir aussi délicieusement incarné une étudiante russe.

Vous ne le savez sans doute pas, mais le patois auvergnat (maman était auvergnate) est très proche du portugais. C’est sans doute le résultat d’une vieille migration au travers de l’Europe, une partie des migrants est resté en Auvergne et l’autre a continué jusque au Portugal.

Très lointaine cousine, je t’embrasse. 

 Jean Renault

Cher José,

Merci vivement pour avoir participé à la lecture de l’un de mes textes, et pour avoir incarné avec justesse et sobriété le personnage du Président.

J’ai remarqué qu’il était généralement difficile pour un comédien de rentrer dans la peau d’un industriel, sans affect. Alors que l’affect est roi au théâtre.

Donc, encore bravo et merci.

 Jean Renault

Chère Guila Clara,

Je te remercie vivement pour une interprétation aussi brillante. Mon épouse dans la vie n'a rien eu à reprocher à celle qui était sur scène. Elle n'a donc pas reproché à l'auteur de l'avoir mise en scène. Ce qui est rare !

Je t'embrasse

 Jean Renault

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